Ciel bleu, mer limpide, températures clémentes…
En cette fin d’hiver, la Côte d’Azur nous offre sa douceur de vivre. Une balade entre mer et montagne, entre Nice et les villages de l’arrière pays.
Nice, élégante et populaire
Ici, la douceur de vivre tient autant à la beauté de la ville avec ses immeubles colorés, ses ruelles populeuses ou ses impressionnantes constructions Belle Epoque, qu’à son climat exceptionnel. En plein hiver, les terrasses des cafés sont bondées et agréables, le marché aux fleurs, qui se tient sur le Cours Saleya tous les jours, toujours coloré et la Baie des Anges toujours aussi belle ! Nice, c’est aussi 5 siècles de création contemporaine ! Après Paris, c’est la ville de France qui compte le plus de musées, de galeries et un super festival de jazz dans les arènes et les jardins du Cimiez.
Mougins, terre de création
C’est à sa situation géographie, entre Espagne, Italie et son éperon rocheux que l’on doit la construction de Mougins. Depuis 1056, les abbés des îles de Lerins faisaient frapper monnaie ici, dans cette petite ruelle colonisée désormais par une extraordinaire concentration d’artistes… Car des stars, le village en a vu passer ! De Picasso à Dior en passant par Piccabia ou Patrick Viera… Ils y sont passés, ont aimé le village et ses alentours et s’y sont installés.
Eze perché sur son rocher
Des champs en terrasses, une écologie rurale et une économie de subsistance
relativement pauvre jusqu’à l’arrivée du tourisme, au milieu du XIXe
siècle pour ce village perché qui semble être au bout du monde ! Perdez-vous
sur le chemin qui relie Eze village à Eze-sur-Mer presque 500 m plus bas.
Durant l’hiver 1884, Friedrich Nietzsche s’y balada pour admirer, comme
nous, les superbes panoramas sur la mer.
Célébrissime Saint-Paul de Vence
Niché sur un promontoire rocheux perché à 180 m au-dessus de la mer, c’est
probablement un des villages les plus connus de la Côte d’Azur. On aime ses
ruelles sinueuses, ses belles maisons en pierre et ses boulistes. Devenu « bourg
royal » sous François 1er, avec la construction d’un mur continu autour des
rues pavées et des maisons en pierre, il entre vraiment dans l’histoire dans
les années 30 grâce aux artistes qui s’y installent.
Les jardins de la villa Ephrussi, un enchantement
Née en 1864, Béatrice de Rothschild qui épouse en 1883 un milliardaire russe, Maurice Ephrussi, est passionnée de nature, d’art et d’architecture. Comme bien des membres de sa famille de Jacquemart-André à Cernuschi en passant par Edmond ou Ferdinand de Rothschild, Béatrice est une insatiable collectionneuse. En ce début du XXe siècle, la Côte d’Azur est déjà un lieu de villégiature prisé de la haute société et Beatrice décide de faire construire, sur la partie la plus étroite de la presqu’île du cap Ferrat, une extraordinaire villa. Comme dans un écrin de verdure, la maison est entourée de 9 jardins de rêve, plus extraordinaires les uns que les autres.