AccueilDestinationsAsieLe Wwoofing en Corée du Sud conté par Laura Dilé.

Le Wwoofing en Corée du Sud conté par Laura Dilé.

Laura Dilé nous raconte son expérience du Wwoofing avec des très beaux croquis dans l’ouvrage Matin Calme – Travail aux champs (Editions Akinomé).

« A l’automne 2014, abandonnant notre travail de graphiste, nous sommes partis avec notre sac à dos et nos carnets de croquis… Objectif : nous déconnecter de la routine, du travail et des obligations sociales pour aller dans un endroit neutre et inconnu. » Extrait de la préface

Sommaire :
– Premiers pas en Corée
– Quotidien dans les fermes
– Petit à Petit, la culture
– Vivre parmi les Coréens

Matin Calme

On voyage avec curiosité et yeux grands ouverts au fil des dessins de Laura et de ses anecdotes, de son quotidien et des rencontres. Aquarelles, encres, caricatures, le tout saisi sur le vif, nous plongeant dans la campagne coréenne et ses nombreux trésors humains et culturels.

« Dessiner, observer et explorer ce lointain pays hors des sentiers battus »

Matin Calme

Travaux aux champs, esthétisme des hanoks, l’art de la fermentation et de son exemple international– le kimchi… Cette épopée de ferme en ferme compose ce voyage assez fatigant et intense mais avec à la clé une expérience unique et enrichissante.

Matin Calme

Un très beau format qui nous fait voyager dans la campagne coréenne directement auprès de ses habitants.

Matin Calme

Rencontre avec cette artiste voyageuse – qui revient avec nous sur son expérience du wwoofing en Corée du Sud

Question : Comment vous êtes-vous préparés ? Comment avez-vous trouvé les fermes ?

Laura Dilé : « Nous ne nous sommes pas vraiment préparés à ce voyage, ni au wwoofing. C’est ce que nous aimons en voyage, l’imprévu et la surprise. Nous ne nous sommes donc pas trop informés sur les choses à voir, sur le pays. Nous savions que nous aurions le temps une fois là-bas d’explorer par nous-mêmes.
En arrivant, entre la nouvelle monnaie, la nourriture, la langue et la culture, nous étions assez déboussolés ! Nous nous sommes inscrits sur le site du wwoofing de la Corée du Sud une fois sur place, ce qui nous a donné accès aux adresses des fermes. Il ne nous restait plus qu’à les contacter pour savoir si elles pouvaient nous accueillir. Avant de partir j’avais quand même tenté d’apprendre l’alphabet coréen, sans grand succès ! C’est une fois sur place que nous avons trouvé des cours pour débutant et appris les bases de la langue. Tout autour de nous était en coréen et peu de personnes parlaient anglais dans notre quartier. Nous avons donc progressé plus rapidement. Aller faire les courses au supermarché, commander un café, prendre le métro, le quotidien nous permettait d’apprendre la langue. »

Question : Combien de temps reste-t-on généralement dans une ferme ? Avez-vous rencontré d’autres non-coréens comme vous ?

Laura Dilé : « Nous restions en moyenne 1 à 3 semaines dans chaque ferme. Nous voyagions pendant 1 an, nous n’étions pas pressés par le temps. La plupart des gens restent 1 semaine voire 2, parfois seulement quelques jours. La plupart des wwoofeurs que nous avons rencontrés n’étaient pas coréens. Nous avons vécu avec des gens de toutes nationalités : Lituanien, Philippin, Chinois, Mexicain, Américain et pas mal de Français ! »

Question : Qu’est-ce qui reste pour vous le plus beau souvenir
de ce « voyage », la plus belle rencontre ? Le plus beau paysage ? La découverte la plus gourmande (le meilleur plat) ?

Laura Dilé : « Les plus beaux souvenirs sont liés à des rencontres de personnes qui m’ont émue, marquée. »

La première ferme en wwoofing est un de mes meilleurs souvenirs : « Vivre dans un hanok (une maison traditionnelle), être perdue entre les montagnes sans aucun son de la ville. Juste la nature, les mains dans la terre et le soleil qui nous réchauffe le visage le matin. Une nourriture saine à base de plantes sauvages, de bouillons, de riz et de légumes. Plein de saveurs nouvelles, comme une découverte à chaque bouchée. Mon corps se sentait à sa place. Je ne dors pas beaucoup en France, là-bas je dormais parfois 10-12 h d’affilée ! »
La plus belle rencontre : « Une mamie Haenyeo 해녀 , (femmes plongeuses de l’île de Jeju). Elle avait environ 80 ans et nous avons partagé un repas avec sa pêche du matin, sans parler, mais je me rappelle vraiment son sourire, la force qu’elle dégageait et aussi la sérénité sur son voyage. »
Mais aussi : « Kim Gapsu, Shan, Weme, Woojin, Seyjoon (fermiers, voyageurs, couchsurfeurs rencontrés pendant le voyage). »
Le plus beau paysage : « Les champs de thé d’Haenam, mais aussi les roches volcaniques de Jeju et, un peu partout dans le pays (même à Séoul), les temples reculés dans les montagnes. »
Le meilleur plat : « Les Mandus ! Le Kimchi (même si c’est un accompagnement) et le Bibimbap. »

Matin Calme

En savoir plus …

La Collection Carnets de voyages permet de découvrir de manière originale et insolite, loin des circuits touristiques, des pays à travers des rencontres attachantes, les traditions et le quotidien des locaux du pays. D’autres livres sont à découvrir dans la collection.

Laura Dilé est une graphiste-illustratrice qui a beaucoup voyagé en Asie : En Corée, au Japon et en Chine toujours accompagnée de ses carnets pour dessiner.

Matin Calme – Travail aux champs
Illustratrice-Auteur : Laura Dilé
112 pages
Format 15,5×20,5cm
Collection : Petits Carnets
Editeur : Akinomé Editions
Site internet : www.editions-akinome.com
Suivez Laura Dilé sur son Instagram

Rédigé par

Jessica
Jessica
Globe-trotteuse avec une affinité pour l'Asie. Aime découvrir et partager à travers le monde !

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